LE COMBAT DU SIECLE

Il faut lire ce livre. Non seulement parce qu'il est ecrit par un des plus grands ecrivains americains, encore vivant aujourd'hui, fan de boxe et plutot a contre-courant de l'Amerique qu'on imagine ou qu'on nous donne a voir... Il faut lire ce livre parce que Norman Mailer a ete un témoin privilegié du combat Ali-Foreman a Kinshasa en 1974 et parce que c'est tout l'environnement, tous les à cotes, tous ce qu'on imagine pas de ce que la combat a pu etre en dehors du ring. Et aussi parce que la description du combat ouvre d'autres perspectives...

En plus c'est édité en poche alors pourquoi se priver!

Pour vous quelques extraits. ENJOY!

"A ce moment, comme tout le monde devait ensuite l'apprendre, Ali a declaré a Foreman: "Tu as entendu parler de moi quand tu etais encore tout petit. Tu as suivi mes pas depuis que tu etais gosse. Maintenant tu dois me rencontrer, moi, ton maitre!" Ces mots, la presse ne pouvait pas les entendre, sur le coup, mais les levres d'Ali remuaient, sa tete se trouvait a 30 centimetres de celle de Foreman, ses yeux etaient braqués dans ceux de son adversaire. Foreman a tique, il a paru surpris, comme s'il avait ete un peu plus impressionne qu'il ne s'y attendait, puis il  a frappé son gant contre celui d'Ali dans un geste qui voulait dire : "Bon c'est ton round la. maintenant on commence"

" Soudain il a atteint Ali d'un direct du droit percutant et pour continuer a tenir le temps que l'impact se diffuse, Ali s'est collé à lui. Apres le combat, il devait confier qu'il avait ressenti certains punchs de Foreman jusque dans les doigts de pieds : celui-ci etant visiblement de cette categorie."

"Angelo Dundee, italien de Miami, allait de poteau en poteau, sans hate, et la, a la vue de tous, desserait tout aussi methodiquement les tendeurs a l'extremite de chacune des 4 cordes, et cela avec un clef et une tige de fer qu'il avait du glisser auparavant dans sa malette a Nselé, transporter avec lui dans l'autobus et emporter du vestiaire jusqu'ici. Et lorsque les cordes ont eu la tension qu'il recherchait, assez laches pour que son poulain puisse bien se laisser allez en arriere dessus, il a quitte le ring pour revnir a son corner, sans que personne n'ait fait particulierement attention a son manege"

Source_Le Combat du Siecle de Norman Mailer_Collection Folio (N°3714)